Jour 158 - 07/03/2014

400 km au compteur:
Nous nous levons à Matamata ce matin. Et si nous avons choisi de nous arrêter dans cette ville la veille, ce n'est pas par nostalgie musicale pour des titres (restés intemporels ou presque !!!) comme "l'apologie", "lambé an dro" ou "Emma" mais bien parce que celle-ci abrite le village artificiel... d'Hobbiton !!!
C'est donc en véritables hobbits, en un peu plus grands mais avec presque tout autant de poils aux pattes, que nous décidons, Romy et moi-même, de former notre communauté de l'anneau en comité restreint, bien déterminés à découvrir le véritable village où une (toute petite) partie du mythe cinématographique a été tourné... Mais comme pour toute quête, un minimum de préparation s'impose.

Pour Hobbiton, celle-ci consiste essentiellement à s'affranchir du droit d'entrée au parc assez élevé pour en faire pâlir tout bon Mickey marnovallien (Ndrl: habitant de Marne-La-Vallée...merci Google !!!)... Mais qui vaut terriblement le coup pour peu qu'on apprécie les films de Peter Jackson... Ce qui est notre cas !!! :-)
Après donc un court trajet en bus climatisé, un passage à la boutique souvenir et un nouveau trajet en autocar, nous arrivons enfin sur le lieu de tournage... Nous y voilà, et tout y est !!! : du plan large sur le village lors de l'arrivée de Gandalf, à la maison des Baggins sur laquelle trône le magnifique (mais entièrement artificiel !!!) arbre qui domine majestueusement tout le village, en passant par la zone de réception du village (où le dragon de feu apparaît avant de faire fuir les habitants vers le lac et où Bilbo Sacquet fait son discours avant de disparaître en retirant son anneau)... Magique !!!

De retour de notre quête, nous reprenons la route pour nous rendre plus au Sud, à Rotorua, ville célèbre pour sa culture Maori et la région volcanique dans laquelle elle se situe. À notre arrivée, le constat est sans équivoque: la ville est magnifique... Mais qu'est ce que ça pue dans le coin !!!!! En effet, le lac qui borde la ville, de part son activité géothermique, créé un décor surnaturel dans lequel une eau aux reflets gris bleutés vient lécher un rivage bouillonnant par endroit. Les vapeurs de souffre qui émanent de ce dernier mais également de tout le sous-sol de la ville, viennent emplir l'air de la région à en décomplexer n'importe quel amateur de Chili Con Carne saveur "omelette oignons/lardons/champignons/ arisa" qui la traverserait.