700 km au compteur
Notre randonnée de la veille a laissé quelques traces et c'est avec quelques courbatures que nous quittons Whakapapa ce matin.
Au cours de cette journée, nous devons traverser toute la moitié de l'île du Nord en direction du Sud pour atteindre finalement Wellington.
La route qui nous y conduira va être longue mais les paysages grandioses auxquels nous commençons à nous habituer, vont encore une fois nous aider à relativiser sur le temps passé à dérouler de
l'asphalte.
À notre arrivée, nous consacrons quelques heures à visiter la ville... La capitale du pays tout de même !!! Entre ouverture artistique, modernité géométrique, équilibre Terre/Pacifique et
absence de stress cyclique, la cité constituera contre toute attente un véritable petit coup de cœur bien sympathique.
Mais le soleil se décide finalement à se coucher et le froid qui gagne l'air nous oblige à regagner notre campervan garé en plein centre... Prêt du port... Car si nous sommes principalement ici ce soir... C'est pour mieux prendre le ferry du lendemain... Destination l'île du Sud !!! Autre île mais même pays... Same same but different !!! On en trépigne d'avance !!!
1 220 km au compteur
Le réveil à 5h picote un peu... Et les odeurs de mazout, de poisson et de marée basse nous gagnant dès le petit matin ne viendront en rien arranger notre état !!! Nous arrivons malgré tout à nous
préparer et à démarrer notre véhicule pour nous rendre à la zone d'embarcation, avant de finalement rouler jusqu'à nous trouver à bord de notre navire, notre paquebot, que dis-je: notre
ville flottante !!!
Après avoir gagné le pont supérieur et une fois les premiers mouvements de notre embarcation amorcés, nous nous rendons à l'extérieur pour contempler Wellington une dernière fois puis nous
retourner pour observer l'île du Sud vers laquelle nous nous dirigeons... Elle paraît vraiment près... Ils auraient pu fabriquer un pont... Ah non, en fait en face c'est toujours
Wellington... Mais alors, où est l'île du Sud???... Ah d'accord c'est à 3 heures de navigation... Bon, on devrait peut être lire un petit peu notre guide pour réviser deux ou trois choses...Non
??!! (Et sinon, Nouvelle-Zélande, ça s'écrit avec un "Z" ??!!).
Nous avons embarqué vers 8h mais ce n'est que vers 12h que nous arrivons enfin à Picton sur l'île du Sud. De là, nous prenons quelques minutes pour décider de notre première direction... Ce sera finalement et approximativement le Nord-Ouest vers le parc "Abel Tasman" !!!
Nous faisons alors à nouveau défiler notre compteur sur ce nouveau terrain de jeu. Quelques kilomètres séparent ce dernier de l'île du Nord et pourtant, les décors ici sont radicalement différents, beaucoup plus verts et vallonés.
En chemin nous nous arrêtons à côté d'un centre d'information afin de nous rassasier d'abord et de nous renseigner quelque peu sur la région ensuite (cela devient urgent!!!). Et là, en cet
instant, de cet arrêt à priori anodin dans ce centre touristique, ce royaume du dépliant de papier glacé, notre vie est sur le point de basculer, notre destin sur les prochains jours de se
sceller, à tout jamais: Romy en croisant de son regard l'image d'un rocher fendu sur fond de coucher de soleil vient de jeter un sort fatal qui nous poussera à retrouver, parfois contre
notre volonté, ce bout de caillou à la conception naturelle douteuse.
Et c'est frénétiquement que nous reprenons place dans notre véhicule, l'esprit absent et l'âme possédée, afin de nous rendre à Macahau, ville à l'intérieur du parc Abel Tasman depuis laquelle
nous présumons que l'objet de notre convoitise, le "Split Apple Rock", est accessible.
Arrivés à Marahau, et une fois le van garé pour la nuit, nous partons pour une longue marche vers la "Apple Tree Beach", dont le lien de famille évident ne laisse aucun
doute quant à notre destination.
La balade depuis Macahau nous permet d'admirer la végétation luxuriante du parc naturel et la beauté de cette côte pouvant justifier à elle même le déplacement...Mais... Nous, on veut notre
rocher !!! Après plus d'une heure et demie à évoluer dans ce magnifique milieu préservé, nous finissons par atteindre la plage en question mais où, malheureusement, nous ne trouvons que des
"sandflies". L'agacement que suscite cette déconvenue, aggravée par les piqûres de ces dernières, nous pousse enfin à vouloir confirmer l'emplacement de ce satané caillou sur internet (merci la
3G). Et c'est ainsi que, les jambes démangeantes et irritées par les piqûres d'insectes, nous réalisons que nous devons aller dans une autre crique située à plusieurs kilomètres de là pour
observer notre Graal !!! Tant pis, notre objectif attendra demain... Avec au préalable, une nouvelle heure et demie de marche ainsi qu'une nuit de sommeil bien méritée !!!
Écrire commentaire